Le courrier n’a pas été distribué, samedi matin, dans le secteur de Muret et il ne le sera peut-être pas encore ce matin. Le personnel du service de la distribution du bureau de Poste se réunit aujourd’hui à 7 heures en assemblée générale pour envisager la suite de l’action débutée samedi. « Nous allons décider d’un calendrier d’actions mais déjà Sud PTT a donné un préavis de grève pour le samedi 11 août pour le site de Muret », explique Loïc Graule, secrétaire du CHSCT et représentant du syndicat Sud. « Il est motivé par un management répressif que nous condamnons depuis plusieurs années déjà ».
À l’origine du conflit social et de la grève de samedi : la mise à pied d’un salarié pour une durée d’un an. « On lui reproche d’avoir tenu des propos injurieux à l’endroit de l’encadrement alors que les propos racistes ou homophobes ne sont pas sanctionnés », ajoute le représentant syndical. « Il lui est aussi reproché d’avoir signé à la place d’un client la remise d’un colis. Par ailleurs, un autre collègue a eu un avertissement suite à un accident de travail en conduisant un véhicule ».
Autant de sanctions qui ont fait réagir les salariés mobilisés à 90 % du personnel titulaire sur la première journée d’action à l’appel des syndicats Sud et CGT. Contactée, hier, La Poste dit « observer le début du conflit » qu’elle va suivre dans les prochaines heures.
La Dépêche du Midi
Le courrier n’a pas été distribué, samedi matin, dans le secteur de Muret et il ne le sera peut-être pas encore ce matin. Le personnel du service de la distribution du bureau de Poste se réunit aujourd’hui à 7 heures en assemblée générale pour envisager la suite de l’action débutée samedi. « Nous allons décider d’un calendrier d’actions mais déjà Sud PTT a donné un préavis de grève pour le samedi 11 août pour le site de Muret », explique Loïc Graule, secrétaire du CHSCT et représentant du syndicat Sud. « Il est motivé par un management répressif que nous condamnons depuis plusieurs années déjà ».
À l’origine du conflit social et de la grève de samedi : la mise à pied d’un salarié pour une durée d’un an. « On lui reproche d’avoir tenu des propos injurieux à l’endroit de l’encadrement alors que les propos racistes ou homophobes ne sont pas sanctionnés », ajoute le représentant syndical. « Il lui est aussi reproché d’avoir signé à la place d’un client la remise d’un colis. Par ailleurs, un autre collègue a eu un avertissement suite à un accident de travail en conduisant un véhicule ».
Autant de sanctions qui ont fait réagir les salariés mobilisés à 90 % du personnel titulaire sur la première journée d’action à l’appel des syndicats Sud et CGT. Contactée, hier, La Poste dit « observer le début du conflit » qu’elle va suivre dans les prochaines heures.
La Dépêche du Midi